ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES : POUR QUI ? OU POUR QUOI ?

dimanche 18 septembre 2011
par  Sud éducation 66

Par Francis Maury

Elles désignent les représentants des personnels qui siègent avec l’administration dans les instances consultatives départementales pour le premier degré (CAPD), académiques pour le second degré (CAPA), et nationales (CAPN).

Les représentants des personnels permettent (entre autres) aux organisations syndicales de contrôler le travail et les prévisions de l’administration, de présenter et de motiver les propositions alternatives qui remontent du terrain, de promouvoir le respect des règles d’égalité et de transparence dans tous les groupes de travail.

Suite à la dernière réforme de la représentativité syndicale, seules les voix obtenues sur les listes nationales détermineront la représentativité d’une organisation ; le nombre de représentants ayant été réduit à tous les niveaux (académique, rectoral et ministériel) le seuil à atteindre pour se trouver aux tables de négociations a été revu à la hausse, au “profit” des plus grosses organisations syndicales, qui ont signé cet accord en 2008.

La fédération des Syndicats SUD ÉDUCATION dispose à ce jour de 91 décharges équivalent temps plein au niveau national ; chaque année, au mois de juin, les syndicats départementaux SUD ÉDUCATION se partagent équitablement et démocratiquement ces décharges ; Elles leur permettent de fonctionner, de monter les dossiers de défense des personnels, de se tenir informé, de se former sur les réformes en cours et futures, d’informer les personnels dans la plus grande transparence et indépendance, de préparer les commissions quand ils y siègent, etc.

CE SONT VOS VOIX QUI FERONT VOTRE FORCE DE PROPOSITION, D’OPPOSITION ET DE RÉSISTANCE ! ELLES DÉTERMINERONT AUSSI LA SURVIE D’UN SYNDICALISME AUX PROPOSITIONS ALTERNATIVES, AUX PRATIQUES STATUTAIREMENT DÉMOCRATIQUES ET ÉMANCIPATRICES.

LE SYNDICALISME QUE FAIT VIVRE SUD ÉDUCATION !

La situation dans laquelle se trouve l’Éducation Nationale, comme beaucoup de services publics, n’est pas uniquement due à la politique de casse systématique et organisée que nous subissons depuis presque 20 ans. C’est aussi le résultat de trop nombreuses années d’hégémonie d’un syndicalisme de négociation et d’accompagnement de mauvaises réformes au détriment d’un syndicalisme de lutte.

Un syndicalisme réformiste qui se satisfait d’organiser entre cinq et sept journées de grève de 24 heures par an pour ensuite pouvoir signifier que la tendance n’est pas à la lutte puisque les personnels se fatiguent et sont de moins en moins nombreux dans les manifestations. Quand la FÉDÉRATION des SYNDICATS SUD ÉDUCATION propose aux organisations syndicales nationales de se rencontrer pour essayer de construire ensemble un regroupement de ces jours éparpillés en une « semaine » de grève pour en faire une réelle et forte contestation sociale interprofessionnelle, elle n’obtient aucune réponse, à l’image des nombreuses propositions d’actions intersyndicales sur le département qui n’ont jamais reçu de réponse, nous n’en ferons pas ici la trop longue liste.

SUD ÉDUCATION EST UN SYNDICAT DONT LES STATUTS OBLIGENT À LA ROTATION DES MANDATS EN LES LIMITTANT : MAXIMUM UN MI-TEMPS DANS L’EXERCICE PROFESSIONNEL ET UN MAXIMUM DE QUATRE ANNÉES CONSÉCUTIVES.

NOS ASSEMBLÉES GÉNÉRALES D’ADHÉRENTS SONT DÉCISIONNAIRES, OUVERTES AUX DÉBATS À TOUS LES SYMPATHISANT(E)S…

SUD ÉDUCATION,
UN SYNDICAT QUI DÉRANGE !