Les statuts de SUD éducation 66 précisent dans le chapitre « Buts » : « promouvoir un syndicalisme indépendant du patronat et des groupes économiques et financiers, de l’Etat, des organisations politiques ».

La Charte d’Amiens (1906), texte fondateur du syndicalisme prévoit : « le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ».

Ça a le mérite d’être clair ! Malgré tout, certains font de la résistance et, les élections approchant, mélangent les genres.

Les membres de SUD Éducation 66 ont été sollicités avant le premier tour des présidentielles pour signer un « appel de syndicalistes à voter pour... » un(e) candidat(e) dont je tairai le nom.

Et ce n’est pas tout, on trouve parfois dans les manifestations et particulièrement dans celle du 1er mai dernier des personnes arborant deux auto-collants : celui d’un parti politique et celui d’un syndicat !

Benjamin Garcia